La rémunération en alternance

L’alternance séduit de plus en plus d’étudiants, mais aussi de recruteurs, pour de nombreuses raisons : expérience significative en entreprise, bonnes bases théoriques, insertion professionnelle facilitée… Les étudiants sont également attirés par le fait qu’il s’agisse d’un type de formation rémunérée, critère non négligeable dans un budget étudiant ! Nous vous proposons de découvrir en détail les salaires proposés en alternance.

Le salaire en contrat d’apprentissage

Le contrat d’apprentissage permet à l’étudiant d’accéder à une rémunération correspondant à un pourcentage du SMIC (1 480,27€ en 2017) ou du SMC (Salaire Minimum Conventionnel) pour les plus de 21 ans. Celle-ci évolue chaque année, et diffère selon l’âge de l’apprenti. A noter que le salaire est exonéré (partiellement ou totalement) de charges salariales et patronales, ainsi que d’impôt sur le revenu dans la limite du SMIC. Une majoration du salaire apprenti peut être appliquée s’il prépare un diplôme de niveau IV (+10%) ou de niveau III (+20%). C’est également le cas pour les apprentis handicapés, où une année supplémentaire peut parfois être à prévoir (+15%).

  • 1e année : 25% (moins de 18 ans), 41% (18-21 ans), 53% (21 ans et plus)
  • 2e année : 37% (moins de 18 ans), 49% (18-21 ans), 61% (21 ans et plus)
  • 3e année : 53% (moins de 18 ans), 65% (18-21 ans), 78% (21 ans et plus)

La rémunération en contrat de professionnalisation

Tout comme pour le contrat d’apprentissage, l’âge va influer sur la rémunération perçue par l’étudiant. Toutefois, un autre critère va intervenir, à savoir le niveau de formation initiale. Ici, les charges patronales et salariales restent habituelles.

  • Moins de 21 ans : 55% du SMIC minimum (inférieur au baccalauréat), 65% du SMIC minimum (égal ou supérieur au bac)
  • De 21 à 25 ans : 70% du SMIC minimum (inférieur au baccalauréat), 80% du SMIC minimum (égal ou supérieur au bac)
  • 26 ans et plus : le SMIC au minimum quel que soit le niveau d’étude, ou 85% du SMC.

Des conventions collectives, des accords d’entreprise ou encore de branche professionnelle, peuvent prévoir des rémunérations plus intéressantes, elles sont alors bien-sûr appliquées.