CAP maroquinerie

Tout savoir sur le CAP maroquinerie

Le titulaire du CAP Maroquinerie travaille principalement le cuir. Mais il peut être, également, amené à travailler d’autres matériaux tels que la peausserie, les textiles, les écailles, les os, le synthétique… Bref, tout matériau qui rentre dans la fabrication, la finition et le contrôle qualité de produits comme les sacs, porte-monnaie, porte-carte, porte-chéquier, portefeuilles, ceintures, etc. Il sait manier tous matériels nécessaires à la confection de ces objets (machines à parer, à refendre, à poncer), mais en assure, aussi, la maintenance et le contrôle qualité. Découvrez le CAP Maroquinerie plus en détails.

Qu’est-ce que le CAP Maroquinerie ?

Le CAP maroquinerie est une formation courte (1 an) en alternance (contrat d’apprentissage ou de professionnalisation), pour apprendre l’expertise technique et le savoir-faire des artisans français.

Selon les écoles, vous passerez, en moyenne, 3 semaines en entreprise contre 2 semaines à l’école, selon la formule de l’alternance. Vous aurez, ainsi, l’opportunité de découvrir le métier auprès de professionnels expérimentés, disposés à vous transmettre leurs techniques et savoir-faire.

Durant votre formation, vous aurez l’occasion d’acquérir le savoir-faire et l’excellence recherchés par les Maisons de Luxe. 

En contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, notons que le coût de la formation est pris en charge par l’OPCO de l’entreprise. En tant qu’apprenant, vous bénéficiez de la gratuité de la formation. Vous aurez, néanmoins, à acheter les fournitures requises.

Objectifs de la formation

Le titulaire du CAP Maroquinerie dispose du socle de compétences et de savoir-faire lui ouvrant la voie d’une carrière d’artisan maroquinier dans les plus grandes maisons de luxe françaises et internationales.

Pour atteindre cet objectif, il faut, entre autres, maîtriser le travail du cuir et d’autres matériaux (pausserie, textiles, écailles, os…) utilisés d’ordinaire dans la fabrication de porte-monnaie, porte-carte, porte-chéquier, portefeuilles, ceintures, sacs, bagages, etc. 

Cet artisan est, par ailleurs, censé savoir utiliser les machines servant à coudre, parer, refendre, poncer, découper, encoller, galber, riveter… Ainsi que les machines de pose-accessoire et marquage, de finition-coloration, de verrage-brossage, etc. Bien évidemment, il doit être en mesure d’assurer la maintenance de premier niveau de toutes ces machines.

Les débouchés pour cette formation

À la suite du CAP Maroquinerie, les titulaires peuvent s’orienter vers de nombreux métiers, dont ceux cités ci-dessous :

  • assembleur maroquinerie ;
  • coupeur-préparateur ;
  • modéliste ;
  • gantier ;
  • metteur au point ;
  • monteur ;
  • piqueur ;
  • prototypiste ;
  • sellier maroquinier ;
  • etc.

La poursuite d’études

Le CAP maroquinerie est conçu principalement pour aboutir à une insertion directe dans la vie active. Mais il offre, aussi, la possibilité, sous certaines conditions, de poursuivre des études en 1 an avec une mention complémentaire (MC) ou en 2 ans en bac professionnel. Il est, également, possible d’opter pour un brevet professionnel (BP). Les meilleurs élèves auront, ainsi, l’opportunité de préparer un bac professionnel, un autre CAP avec le champ d’application maroquinerie, ou encore une Formation Complémentaire d’Initiative Locale (FCIL).

Le Bac pro Métiers du cuir option maroquinerie figure en première ligne des formations à envisager après un CAP Maroquinerie.

Le secteur de la maroquinerie en chiffres

En 2016, la production dérivée de la maroquinerie en France représentait un montant supérieur à 4,8 milliards d’euros. En 2017, les entreprises du secteur ont produit plus de 11 millions de sacs à main et plus de deux millions de ceintures. 

Employant au total plus de 20.000 personnes, ces entreprises sont implantées principalement en Île-de-France et dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Les ouvriers en atelier composaient plus de deux tiers des salariés de la maroquinerie française. La balance commerciale du secteur de la maroquinerie a terminé l’année 2017 dans le vert. En effet, durant cette année, les importations ont représenté un montant d’environ 3,7 milliards d’euros, contre une valeur supérieure à 6,5 milliards pour les exportations.


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